tribune internationale de Franklin Nyamsi

Publié le par RAS EUROPE

tribune internationale de Franklin Nyamsi

On a beau dire. Le bienfait ne se perd jamais. Il revient tôt ou tard, en couronnes de lauriers et en manifestations de reconnaissance. On découvre alors que les oeuvres bonnes sont comme des graines semées dans l’avenir. Au moment de leur exécution première, les moqueurs de tous poils sont au rendez-vous. Ils prédisent l’échec des réformateurs et des révolutionnaires. Ils négligent les hommes d’Etat qui suent sang et eau pour améliorer le sort de leurs pays, les couvrent de quolibets de tout cru, dans l’espoir de les ensevelir dans l’insignifiance. Mais, la vérité, dans sa toute-puissance, finit par percer la carapace de tous les complots. Et l’on découvre alors, en des lieux insoupçonnés de ce bas-monde, que les justes combats des grands hommes politiques ont attiré, comme par une loi d’aimantation universelle, la sympathie et la solidarité de forces civiles, politiques et spirituelles insoupçonnées. Où voudrais-je en venir, me diriez-vous? Voici, en Côte d’Ivoire contemporaine, un cas d’école qui illustre à merveille, les considérations métaphysiques que nous venons de faire. La lutte politique menée par Alassane Ouattara et Guillaume Soro depuis les années 90, jusqu’au seuil de l’an 2011, pour la reconstruction d’une nation ivoirienne exemplaire pour toute l’Afrique, n’a pas seulement positivement marqué l’esprit des Ivoiriens et des Africains, mais également celui des Européens, des Américains et des Asiatiques. Comment l’établir, notamment dans le cas de cette Europe, que l’on décrit souvent comme vieille, provinciale, fermée sur elle-même, et somnolant dans une autosatisfaction permanente qui l’aveuglerait face aux changements en cours dans le monde? L’occasion nous a été offerte, représentant le président de l’assemblée nationale ivoirienne, de découvrir avec l’initiative citoyenne du Réseau ADO-SORO dans le palais du parlement français à Paris, une alchimie nouvelle entre jeunes français et jeunes ivoiriens de la diaspora, pour la transmission générationnelle de l’espérance des deux côtés de la mer méditerranée . Qu’est-ce que le Réseau ADO-SORO? Quelles conséquences ce type d’initiatives nous oblige-t-il de tirer? Quel message cette initiative envoie t-elle aux africains et aux européens qui gèreront le monde de demain? Je me penche dans les lignes qui suivent sur ces trois questions.

D’emblée, précisons qu’il ne s’agit pas d’un club de soutien de plus. Mais d’une association cosmopolite qui se veut force de propositions citoyennes et de rassemblement républicain pour la réussite collective ivoirienne, africaine et mondiale. Conscient de l’importance de la transmission générationnelle réussie entre les anciens et les cadets, pour la stabilité et la prospérité des Etats africains, le Réseau ADO-SORO est une initiative citoyenne rassemblant des Ivoiriens, des Africains, des Européens, des Asiatiques et des Européens autour d’une cause essentielle: la défense et la promotion de la reconstruction socioéconomique, culturelle, politique et spirituelle de la nation ivoirienne en phase avec les défis fondamentaux de notre temps: défi économique avec le chômage de masse, défi culturel avec la sous-formation des jeunes et des salariés, défi politique avec les tragédies de l’apprentissage démocratique, défi spirituel avec les grandes crises planétaires qui mettent en péril l’espèce humaine toute entière, l’obligeant dès lors à repenser toutes ses valeurs fondamentales.

A l’initiative de Carole Sanni, Mariam Coulibaly, Stéphane Tautui ( élu franco-ivoirien de la municipalité de Paris Malakoff), et de nombreux autres responsables d’antenne du Réseau ADO-SORO disséminés à travers l’Afrique et l’Europe, il s’agissait donc de lancer publiquement le réseau, afin que ses opérations de lobbying, de réflexion et de contribution à l’essor ivoirien ne soient ignorées de personnes. Le Réseau ADO-SORO, parrainé pour son lancement par le député des Républicains français, Frédéric Lefèbvre , en présence des représentants de l’éxécutif et du législatif ivoiriens, ancre par ailleurs son action au coeur des institutions ivoiriennes, françaises et internationales, ce qui lui donne une dimension de voix transversale qui ouvre la société civile ivoiro-africaine sur les nécessités d’un dialogue permanent avec ceux qui dirigent le monde. Symbolique enfin de l’amitié franco-ivoirienne, le Réseau ADO-SORO montre que dans le respect mutuel des peuples, des institutions et des trajectoires historique, une nouvelle ère de partenariat gagnant-gagnant entre la France et l’Afrique, comme l’a si bien souligné le Député Lefèbvre dans son allocution, n’est pas seulement une possibilité, mais davantage une nécessité, si la France ne veut pas perdre sa relation privilégiée avec l’Afrique, et vice-versa.

Quelles conséquences, dès lors, pour celui qui veut penser la relation franco-ivoirienne de l’avenir? Disons-le tout net. On a vu, dans les événements du début du mois de décembre 2015 à Paris, des scènes de vie qui ne devraient plus occulter la richesse et la potentialité positive de la relation franco-ivoirienne. Qu’une juge française s’immisce dans les affaires ivoiro-ivoiriennes et tente de se saisir de force du Chef du Parlement ivoirien en visite officielle en France, voilà qui relève précisément de cette Françafrique paternaliste, condescendante et méprisante dont les jeunes français et ivoiriens rassemblés dans le Réseau ADO-SORO, ne veulent clairement plus.

J'ai découvert avec bonheur l'admiration des jeunes français pour la lutte anti-discriminatoire menée par Alassane Ouattara et Guillaume Soro en Côte d'Ivoire. Les interventions de la présidente du Réseau ADO-SORO, de la secrétaire générale, et des présidents des antennes britannique, belge et allemande dudit Réseau sont venues en convergence avec celles des jeunes français présents à la cérémonie, comme celle du député Lefèbvre. Il y a aucun avenir dans une relation franco-africaine complexée, faite de mépris et de d’opportunisme. La Côte d’Ivoire, ont dit Jonas Haddad, Sami Raoui, membres du Parti Les Républicains, doit être respectée en France, comme la France est respectée en Côte d’Ivoire. Le député Lefèbvre, au coeur de l’Assemblée Nationale française, a appelé les Européens à sortir du paternalisme envers les Africains et à coopérer sans a priori. Il a rappelé que la Chine, la Russie, les Etats-Unis, supplanteront la France si elle continue à jouer des rôles ambigus en Afrique. Grand moment de vérité donc, qui devrait suggérer à la juge française Sabine Kheris, qu’un tribunal de Paris a autre chose à faire au 21ème siècle que de se mêler des affaires intérieures d’un pays africain. Fini, le temps des colonies, place à la coopération dans le respect mutuel des souverainetés conquises!

Et ainsi, il faut donc espérer que le Réseau ADO-SORO, ainsi porté sur ses fonts baptismaux, soit une leçon citoyenne pour les Ivoiriens, les Africains et tous les amis de l’Afrique. On peut bâtir ensemble un monde meilleur dans des initiatives économiques innovantes, dans le partage des savoirs, dans le co-développement, en lieu et place des logiques de prédation et de condescendance ou d’assistanat permanent. Les associations ivoiriennes de cette envergure ont aussi des devoirs: être gérées en toute transparence, pour ne jamais salir le nom des augustes personnalités dont elles s’inspirent; menées des actions transcendant tout clanisme, toute idolâtrie, toute logique partisane qui contribueraient au contraire à ralentir l’émergence ivoirienne fixée comme cap de bonne espérance par le président Alassane Ouattara; enfin, constituer des réserves de cadres hautement qualifiés pour assurer, autour du leader générationnel de l’avenir, Guillaume Soro, une forteresse de compétences multinationales qui permettra de consolider le Bâteau Ivoire dans le siècle des siècles. Ainsi seulement, ce grand moment parisien aura, au coeur d’une France conquise au combat politique du duo ADO-SORO, fait oeuvre durable de salut pour la terre africaine d’espérance, la grande Côte d’Ivoire.

www.guillaumesoro.ci

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